Patrimoine historique

L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques / La Grave : un patrimoine exceptionnel

Le CHU de Toulouse a toujours bénéficié d’un patrimoine exceptionnel sur le plan historique. Tout au long des XVIème et XVIIIème siècle, nombreux bienfaiteurs tels que la Duchesse d’Angoulême ont réalisé des dons ou des legs de tout ou partie de leurs biens au profit des hospices.

L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et l’hôpital La Grave constituent un patrimoine de prestige. Ils sont les témoins des valeurs humaines et professionnelles qui ont fondé la tradition et la culture de l’hôpital. Les dons contribuent à l’entretien et à la valorisation de ce patrimoine, permettant ainsi de perpétuer une histoire régionale et hospitalière à l’inépuisable richesse.

L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et l’hôpital La Grave sont les emblèmes d’une histoire régionale et hospitalière à l’inépuisable richesse. Ils sont les témoins des valeurs humaines et professionnelles qui ont fondé la tradition et la culture de l’Hôpital.

Anciennement nommé « Hôpital Saint-Jacques du Bout-du-Pont », l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques est le berceau de la médecine au cœur de la vie toulousaine.

D’abord lieu de soins puis centre des décisions du CHU de Toulouse, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques constitue néanmoins un Monument Historique, étape du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. La coquille Saint-Jacques revêt une symbolique particulière que ce soit pour les marcheurs, les historiens et les hospitaliers. Elle est comme une main ouverte vers autrui, représentant alors le geste du soignant envers les patient.

Elle est et demeurera toujours une empreinte importante du CHU de Toulouse.

L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998. Son classement est inédit puisqu’il est le seul CHU à être classé. La France s’est engagée auprès de la communauté internationale à protéger, conserver et mettre en valeur ce bien culturel, patrimoine de l’humanité.

L’Hôtel-Dieu abrite depuis les années 80 les directions centrales du CHU. Ainsi le site assure une mission politique, économique, sociale et stratégique.

Non loin de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, l’Hôpital de La Grave était chargé au XIVème siècle d’accueillir les pestiférés avant de devenir l’Hôpital Général au XVIIème siècle pour le Grand Renfermement des mendiants et des miséreux. Le site ne s’est médicalisé qu’au XIXème siècle et accueille jusqu’au début du XXIème siècle les services de maternité et de gériatrie. Par ailleurs, il sera le siège de l’Institut Claudius Regaud.

La Pile du Pont-Vieux

La pile du Pont-Vieux est un vestige de l’histoire qui rassemble les Toulousains. Unique point de passage entre les deux rives, il est, depuis le début du XIIème siècle et jusqu’en 1632 lors de l’ouverture du Pont Neuf à la circulation, indispensable à la vie de la cité.

Alors lieu de tous les échanges, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques est à l’époque un refuge pour toutes les personnes vulnérables ainsi que pour les enfants abandonnés. Ce site est à l’histoire de Toulouse ce que le vaccin est à la médecine.

C’est en 1949 que le reste du pont est démoli, alors que ses vestiges siégeaient encore au milieu du fleuve. C’est ainsi qu’accolé à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques se trouve le dernier souvenir du Pont-Vieux.

La Pile du Pont symbolise l’idée que l’hôpital, au cœur de la cité, est depuis toujours un acteur indispensable pour les habitants.

Véritable fragment de patrimoine, il est possible d’admirer aujourd’hui la pile du Point-Vieux depuis le port de la Daurade. 

Un projet d'envergure réalisé grâce au mécénat

Balafré par les crues et les inondations, la pile du Pont-Vieux est aujourd’hui fragile.

Le mécénat a permis en 2023 à l’Institut Saint-Jacques, en particulier grâce au soutien de l’entreprise Pierre Fabre, de soutenir la rénovation de la Pile du Pont-Vieux, héritage du vieux Toulouse ancré dans les façades de l’Hôtel Dieu qui bordent la Garonne. Un projet d’envergure sur un site qui reste pleinement actif accueillant près de  1000 agents hospitaliers en son sein.

La pile du Pont-Vieux étant un des habitats privilégiés du martinet pâle, une espèce d’oiseaux protégée, sa rénovation a accordé une attention toute particulière à la préservation de son habitat.

En réponse à une décision municipale pour la rénovation des façades de la ville de Toulouse, le CHU de Toulouse se devait de restaurer son patrimoine. Des travaux d’envergure ont été engagés afin que le CHU de Toulouse perpétue l’ensemble de ses valeurs et conserve la richesse de son patrimoine.

L’Institut Saint-Jacques soutient cette cause afin que le CHU qui porte son attention à la préservation de la santé et au soin de ses patients puisse aussi préserver son patrimoine.

Fort de ses engagements pour la préservation du patrimoine hospitalier, et grâce au mécénat de l’entreprise Pierre Fabre et au financement du CHU de Toulouse, il a pu œuvrer pour ce projet symbolique.

L’entreprise Pierre Fabre soutient depuis des années ce volet patrimonial. Elle est un mécène majeur du projet de réhabilitation de la Pile du Pont-Vieux.

En soutenant cette initiative, vous avez aidé l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques à conserver son statut de relais entre un passé commun et notre époque actuelle. Vous vous êtes ainsi engagés dans une démarche citoyenne en œuvrant pour la préservation et la continuité d’une histoire riche, propre à la ville de Toulouse.

Pour tout cela, nous remercions nos donateurs et mécènes et notamment l’entreprise Pierre Fabre